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I- La Cause première


L'empire Inca, bien qu'animiste, imposait le culte officiel du soleil. Dans son acceptation actuelle, la théocratie est un régime politique fondé sur des principes religieux basés sur l'ordre hiérarchique pyramidal au sein du royaume des Cieux. En effet, suivant le formalisme des Saintes Ecritures pour l'organisation fonctionnelle de défense du royaume:

- Les créatures célestes ont à leur tête l'archange Michel, chef des armées qui combattit le dragon, i.e. Satan ( Apocalypse 12.7).
- La Cour louant le nom et les qualités de Dieu au ciel forme la caste des séraphins placés au dessus du trône.
- La Garde divine défendant la sainteté de Dieu, fonction réservée aux chérubins, est située de part et d'autre du trône.
- Enfin, par myriades, les sujets au service de Dieu, sont les anges, messagers ailés (Daniel 9.21 ) envoyés pour assister les élus à respecter les prescriptions divines.


Si, pour atteindre ses objectifs, le pouvoir politique, encadré ou non par une constitution, utilise la cohésion sociale au sein d'une même communauté religieuse et renonce à la laïcité, son régime converge vers une forme de théocratie.


En métaphysique, puisque la cause précède l'effet, selon Aristote le responsable de l'ordre de l'Univers est la Cause première n'ayant pas, par définition, de prédécesseur.

Le modèle quantique des particules élémentaires élaboré par Einstein repose sur cet énoncé métaphysique indispensable pour différencier leur état dans l'hypothèse d'une superposition. 

Explications:

Au sein de l'interaction forte, l'introduction de la charge de couleur dans l'état quantique du couple quark-antiquark  est un artefact pour répondre au principe d'exclusion de Pauli généralisable à tout fermion. En effet, la rotation des couleurs RGB entre quarks active les médiateurs virtuels de l'interaction forte, les  gluons de masse nulle, de sorte que leur synthèse additive  dans les particules composites soit blanche en permanence. Chaque quark devrait connaître à l'avance la couleur des autres couples pour l'émission du gluon porteur de l'anti-couleur au bon destinataire.
 
Le temps est une grandeur physique à incréments positifs constants à la condition que sa mesure se situe dans un même référentiel spatial suivant le principe de la relativité restreinte.


La notion d'infini temporel - l'éternité dans le christianisme- est une extrapolation de l'esprit humain à partir de l'espérance de vie. La perte de conscience au décès est sublimée par le monde des vivants en un substrat d'énergie mentale inaltérable: l'âme. L'immortalité est associée au symbole plus l'infini de la grandeur physique temps.

 
En indexant tout couple cause-effet en remontant le temps à partir du nombre 0, assimilé à la date de la création de l'Univers, par un élément négatif de l'ensemble des nombres relatifs Z, la Cause première est associée au symbole moins l'infini de la grandeur physique temps: l'index de tout couple arbitraire cause-effet a un prédécesseur suivant les propriétés de Z.


Cet énoncé porte malheureusement sur des prémisses erronées à double titre.
⦁     La Cause Première n'est pas une cause au sens strict. Elle est par défaut la réponse au pourquoi quand une loi scientifique ne peut être énoncée pour répondre au comment ou plus généralement, quand le déterminisme est remis en cause  (croyance aux miracles). Dans ce contexte du cas par cas, Lui associer une valeur "origine des temps" n'a pas de sens.
⦁    Le déterminisme utilise le raisonnement séquentiel et s'exprime dans le futur inéluctable d'un monde conditionné uniquement par les lois scientifiques qui le régissent. Les effets peuvent donc s'enchaîner par liens de causalité conditionnels représentés à l'aide d'un diagramme de Hasse pour former  un treillis muni de la relation d'ordre d'implication =>.


Les mathématiques sont une élaboration de l'esprit basée sur la cohérence dans le raisonnement excluant la contradiction par la révision si nécessaire de prémisses antérieures: en application du théorème de Baire il, il existe ainsi des fonctions continues définies dans ([0,1],R) nulle part dérivable.

La notion de limite par encadrement de valeurs finies permet de faire abstraction à l'infini lui-même. A titre d'exemple, la valeur absolue de la fonction 1sinx/x vaut 1 quand x tend vers zéro alors que la fonction 1/x est pas définie pour x=0.


Il s'ensuit que l'infini est un concept métaphysique propre au genre humain au même titre que l'ensemble vide ne pouvant contenir d'éléments comme le nombre 0.


Son référencement en cosmologie, en thermodynamique selon les travaux de ses auteurs (Einstein, Gibbs) n'a pu être validé à travers la modélisation et a été contourné par des fonctions d'états reliés entre eux par la relativité.

La logique théocratique se caractérise par une démarche inverse de celle des mathématiques pour intégrer le concept de l'infini. La densité, prise comme prémisses, est mise en défaut par discontinuité avec la règle suivante: la personne divine ne peut rentrer en contact avec l'homme que si celui-ci observe une suite séquentielle de règles, libre à ce dernier de définir ces règles.   

 L'agrégation neutronique séquentielle différenciant les atomes est née du chaos dans le vide originel délimité par des barrières de potentiel et parcouru par des ondes-particules à très haut niveau d'énergie. Ce phénomène unique ne peut être assimilé ni à une implosion ni à une explosion (théorie du big-bang).

Cette approche heuristique fait le lien entre la mécanique classique et la mécanique quantique (confert le site  https://meta-biose.blogspot.com/ du même auteur).

La transposition en métaphysique en est le corolaire. La Cause première est un thème repris par toutes les croyances formalisées oralement puis par les écrits des dogmes religieux sous la forme de la lutte entre les forces du bien et du mal antérieurement à l'apparition de l'homme sur terre. 

Par suite, l'apparition d'une espèce végétale, animale, à fortiori du genre humain ne résulte pas d'une action ciblée et volontariste d'un être surnaturel mais d'une chaîne bien structurée d'atomes permettant une évolution récursive due à leur environnement. 

Cette exigence, aboutissement d'un processus entièrement aléatoire, explique l'infime probabilité d'existence de vie dans l'univers céleste ainsi que la variété des espèces. Le prédateur majeur des ressources naturelles sur la planète terre n'est pas l'homme imbu de sa suprématie technologique mais les virus dont l'apparition a précédé celle des bactéries.  

Le processus atomique de création de l'univers n'est pas réversible, excluant le mythe de la résurrection anatomique individualisé à partir de sédiments carbonés dispersés par les mouvements de la croûte terrestre.

L'âme humaine, en tant que substrat métaphysique de la pensée, est indissociable de l'activité neuronique cérébrale, donc s'éteint avec elle...  L'instinct sublimé de conservation propre au genre humain, bien loin de l'intelligence algorithmique dite artificielle dénuée d'émotivité, élude cette réalité.    

Il s'ensuit que la nature divine est immatérielle et intemporelle mais l'homme a la faculté d'aborder la symbolique religieuse en utilisant les processus cognitifs de haut niveau de son cortex préfrontal.

 
Le christianisme a introduit le mystère de la Sainte-Trinité, un Dieu unique en trois personnes : le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Ce concept symbolique rejoint celui de l'infini: le Fils (plus l'infini)  "succédant" au Père (moins l'infini), le Saint-Esprit en sa qualité de force créatrice de l'univers à l'origine et pour l'éternité assure l'union entre le Fils et le Père.


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